La plupart des chiens arrivés à maturité sexuelle ont une inflammation primaire du prépuce (posthite), qui se traduit par un petit écoulement de sécrétion jaune au niveau de l’orifice.
Parfois l’infection est plus sévère et se manifeste par un écoulement plus important d’une sécrétion jaune-verdâtre et le chien se lèche plus souvent que d’habitude. Dans certains cas, l’inflammation peut s’étendre au gland, provoquant une balanite associée : on parle alors de balanoposthite chien.
Les causes les plus fréquentes incluent la prolifération de bactéries dans le prépuce, une hygiène insuffisante, une irritation mécanique, ou encore une stagnation d’urine pouvant favoriser l’inflammation.
Comment traiter une posthite chez le chien ? #
Les cas de posthite ou d’infection du prépuce du chien sans complications sont traités à la maison avec un médicament spécifique, un nettoyant spécial, disponible chez le vétérinaire.
Remarque : il n’est pas conseillé d’utiliser d’autres produits antiseptiques comme une solution iodée ou de l’alcool.
Lors du traitement, il est important de recouvrir le pénis du prépuce avant d’introduire la pointe dans le contenant afin que le produit n’entre pas directement en contact avec le pénis du chien. Rincez plusieurs fois jusqu’à ce que le liquide soit clair. Répétez le traitement plusieurs jours de suite.
Si l’inflammation ne se résorbe pas avec ce traitement, il est conseillé de consulter un vétérinaire. Dans quelques rares cas, le problème peut s’aggraver et nécessiter un autre traitement. Étant donné que cette condition touche essentiellement des chiens mâles, la castration peut être une solution. Un écoulement sanglant, malodorant ou associé à de la fièvre nécessite une consultation immédiate, car il peut s’agir d’une balanoposthite sévère ou d’une infection plus généralisée.
Dans quelques rares cas, le problème peut s’aggraver et nécessiter un autre traitement. Étant donné que cette condition touche principalement des chiens mâles, la castration peut être une solution. En cas de balanoposthite chronique, un traitement antibiotique, voire une chirurgie correctrice, peut être envisagé par le vétérinaire.
Prévention et conseils pratiques #
Pour limiter les risques de récidive, il est recommandé de maintenir une bonne hygiène de la zone génitale, de veiller à la qualité de l’alimentation et d’observer régulièrement le comportement du chien. Certaines races ou individus à peau plissée peuvent être plus prédisposés et nécessitent une surveillance accrue.