Fractures et fixation osseuse chez le chat #
En cas de fracture, l’objectif est de réaligner les fragments osseux dans leur position d’origine (réduction) et de les stabiliser afin de favoriser une cicatrisation rapide et solide. La fixation de la fracture est réalisée à l’aide d’implants adaptés à la localisation et à la complexité de la fracture.
Techniques de fixation utilisées chez le chat #
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Plaques et vis métalliques : pour stabiliser les os le long de la fracture, souvent utilisées pour les fractures compliquées ou comminutives.
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Broches ou clous intramédullaires : insérés dans la cavité médullaire pour maintenir l’axe de l’os, notamment lors de fractures longsdiaphysaires.
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Fils de cerclage (fils d’acier) : utilisés pour regrouper de petits fragments ou renforcer la fixation.
Dans certains cas plus simples ou lorsque la stabilité mécanique est suffisante, une immobilisation externe par plâtre ou attelle peut être envisagée, sous réserve que la fracture reste stable. La surveillance attentive est essentielle pour éviter les escarres ou un déplacement du membre.
Le plâtre peut également être posé après une intervention pour renforcer la stabilisation et protéger la zone en phase de cicatrisation.
Fractures articulaires chez le chat #
Les fractures touchant les surfaces de contact entre deux os (fractures articulaires) requièrent une prise en charge rapide afin de préserver la mobilité et éviter une arthrose secondaire.
Avant toute intervention, l’équipe vétérinaire doit stabiliser l’état général de l’animal, car ces fractures résultent souvent d’un traumatisme violent (chute, accident de la voie publique, morsures).
Un bilan complet est réalisé pour rechercher d’éventuelles lésions internes (saignements, traumatismes thoraciques ou abdominaux).
Autres interventions orthopédiques chez le chat #
La chirurgie orthopédique ne se limite pas aux fractures. Elle est aussi indiquée pour :
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Les ruptures ligamentaires, notamment du ligament croisé crânial du genou, traitées par diverses techniques comme la TPLO, TTA ou suture extracapsulaire.
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Les luxations nécessitant une réduction chirurgicale et des dispositifs pour prévenir les récurrences.
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Les déformations osseuses congénitales ou acquises (ex : dysplasies, ostéochondrites) traitées par ostéotomies (section contrôlée de l’os).
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Les troubles du développement ou de la croissance, notamment au niveau du coude, du carpe, du genou ou de la hanche, souvent liés à des malformations ou des dysplasies.
Suivi postopératoire et rééducation #
La phase de récupération est cruciale pour le succès de la chirurgie :
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Contrôle de la douleur à l’aide de médicaments adaptés.
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Surveillance radiographique régulière pour suivre la consolidation osseuse.
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Soins locaux et restriction d’activité dans les premières semaines.
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Programmes de rééducation : physiothérapie, hydrothérapie, marche progressive pour restaurer la force musculaire et la mobilité.
Un suivi rigoureux permet à l’animal de retrouver une mobilité correcte et d’éviter les complications.